L’est sauvage.Près de Last Chance Valley, se trouve un petit camp indien. Et dans ce camp, Court-avec-les-loups a peur. Celui-qui-ne-dort-plus ravage la région en détraquant le monde. Déjà des braves ont péri dévorés par une biche ou attaqués par un arbre. Alors il décide d’utiliser ses talents naissants pour protéger son village. Malheureusement, le rituel de protection échoue et le monstre, attiré sur place, profite du déplacement pour massacrer toute la tribu.
Pour Court-avec-les-loups, c’est le temps de l’exil et des remords, des petits boulots pour manger et des étoiles pour dormir, des injures des blancs et de l’alcool des saloons.
Pourtant, sur sa route, il croise une femme étrange. La lumière semble un peu passer au travers. Elle n’est pas tout à fait opaque. La femme est couverte de tatouages évoquant une malédiction indienne et le jeune indien croit y voir un signe des esprits. Il décide de la suivre.
La jeune femme s’appelle Suzie. Elle a quitté le joueur de guitare étrange qui disait s’appelait Lucien Bowman. L’homme lui a donné un livre noir rempli d’informations étranges. Elle l’a rangé dans sa besace avec cette grosse pièce maya qu’elle est la seule à pouvoir toucher. L’indien est idiot. Mais il chasse le lapin et sait allumer un feu alors elle s’habitue à sa présence. Suzie cherche une certaine Betty Keyle. Elle est à New-York. C’est Lucien Bowman qui le lui a dit. Elle pourra l’aider il parait alors Suzie avance droit vers l’est avec son drôle de compagnon.
Dans une morgue de New-York, Houbel Winchester reprend conscience sur une table d’autopsie. Le jeune médecin qui voit se relever le cadavre qu’il était sur le point d’opérer s’enfuit à toutes jambes. Dans un des casiers réfrigérés, se trouve son compagnon de route, Jonathan Everett, l’ancien maire de New Chance Valley si sa mémoire est bonne. Tous deux se rhabillent quand arrive toute l’équipe médicale derrière le jeune toubib. Trois personnes en tout. Alors John utilise ses pouvoirs pour obliger le gros à planter ses ciseaux dans la gorge de la femme maigrichonne. Houbel, lui, tire une balle en pleine tête du jeune, puis abat le gros. C’est une boucherie. Mais quand on revient de l’Enfer et qu’on bosse pour Satan, fil aut savoir se comporter correctement.
Suzie arrive à New-York et va directement chez son amie Arietta, celle qui l’avait aidée à démarrer dans le métier tout en la traitant de folle quand elle a voulu partir conquérir l’ouest. Rusé Arietta. En souvenir du bon vieux temps, elle accepte de les loger et de chercher pour elle sa Betty. Ne voulant pas être un poids mort, Suzie joue du piano et chante sa mélancolie sans entrain. Mais sa peine est si belle à entendre que bientôt, le cabaret bordel d’Arietta affiche complet ! Court-avec-les-loups lui, pratique ses rituels dans un parc et s’étonne que les citadins lui lance des pièces. Mais il peut désormais participer aux frais.
Houbel et John volent un tampon officiel de la ville et les adresses de quelques embaumeurs pour trouver de quoi camoufler leurs gueules de cadavres. En route, ils tombent sur Bobby, un nain un peu bizarre qui se propose de leur servir de guide dans la ville. Ils sont dans les bas fond et un peu d’aide ne serait pas de refus. Ils avancent donc jusqu’à exploser le vitrine d’un maquilleur de cadavres, volent son nécessaire et s’en vont. Mais les grandes villes ne fonctionnent pas de la même manière que les bourgades de l’ouest sauvage. Ici il y a des tramway, les premières voitures, des usines, des centrales électriques et une police expéditive mais efficace. Déjà, ils sont repérés.
En discutant avec le nain qui leur paie un verre dans sa chambre de bonne. Ils en viennent a évoquer Betty. En apprenant qu’il la connaissent, le nain est ravi ! La moitié de la ville la cherche pour toucher la prime promise par Arietta, la tenante de la « Banquette de satin », un établissement renommé, pour sur. Bobby emmène donc ses nouveaux compagnons voir une pute et leur demande si elle pourrait passer pour Bettie Keyle ? Houbel et John sont en colère. Ils veulent la vraie Betti. Voulant éviter une trempe, Bobby les conduit à la tombe de cette dernière. Lui l’a trouvée la Betty ! Elle est morte il y a cinq ans, voilà tout. John commence à creuser et atteint rapidement le cercueil. Mais celui-ci est vide. Pourtant il ressent comme Houbel l’appel de Betty. Elle n’est pas loin. Peut importe, un nain doit payer ce contre temps. Ils décident de retourner l’attendre chez lui vu qu’il s’est enfuit quand ils ont commencé à creuser.
Bobbie en a marre de prendre des baffes alors il va voir Arietta pour tout lui raconter. Aussitôt, Suzie et Court-avec-les-loups vont au cimetière voir la tombe et Bobby rentre chez lui un peu plus riche que la veille. Voyant que sa porte a été forcée, il décide de prendre la fuite mais Houbel et John le rattrapent sans mal et le force à tout raconter. Ils retournent donc ensemble au cimetière.
Là, Suzie aide Betty à sortir de la tombe. Incroyable ! John aurait juré qu’elle était vide ! Peu importe, tout ce beau monde retourne chez Arietta. Houbel et Suzie se disputent et cette dernière utilise les pouvoirs de ses tatouages pour encrer dans l’esprit d’Houbel une phobie des prostituées. Il décide donc d’aller dans un hôtel plus luxueux où il découvre l’électricité et l’eau courant. Les vétérans de l’ouest touchent du doigt tout l’enjeu de la guerre du rail et des tonnes de roche fantôme qui sont comme autant de montagnes d’or. C’est que l’est est gourmand en énergie et en technologie nouvelles!
Le lendemain, tout le monde se met en route. Satan veut qu’ils retrouvent et massacrent les derniers fils. Qu’à cela ne tienne, ils vont commencer par celui de New-York. Court-avec-les-loups utilise ses pouvoirs pour voir le futur et savoir où sera leur cible dans un avenir proche. Il voit un bâtiment en ruine abandonné et des citadins en colère qui défilent parce que des enfants disparaissent et que leur milice citoyenne a été décimée (visiblement ses membres deviennent fou et leur cheveux blanchissent instantanément).
Ses compagnons cherchent dans les journaux des références à ses visions et tombent sur une photo de l’immeuble vu par Court-avec-les-loups. Mais actuellement, il est couvert d’une vaste végétation qui a fait fuir les sans abri qui y résidaient. Les gens cités dans l’article l’appellent la « maison verte ». Dans quelques jours il n’y aura plus de verdure mais pour l”instant, on dirait une jungle verticale.
Plus loin ils découvrent un article qui parle de disparition d’enfants près des quais. D’ailleurs, une milice de « citoyens vigilants » vient d’être formée pour patrouiller la nuit…