Episode 6

« Six pieds sous terre »

Assis dans la neige, au milieu des flammes, Blake tente de reprendre son souffle. Il regarde sans réagir Reeves partir vers l’est en bougonnant. Il trouvera bien sa fille tout seul ! Cette bande de fous furieux ne lui est désormais plus d’aucune utilité ! Blake observe ensuite Ugo danser au milieu des cadavres en chantant les chansons de son peuple de sauvages. Soudain, le pisteur part en courant à travers la forêt. Le chasseur de primes le suit du regard un moment avant que la forêt ne l’avale.

Désormais parfaitement seul. Blake se lève lentement et entreprend de regagner le fort Lawry, là où le groupe avait trouvé des soldats pour venir en aide aux rescapés de l’attaque du train. Trois jours de marche sans rien trouver à manger et sans d’endroit où dormir (premier fumble !).

Pendant ce temps, Grasse, blessée à mort, agonise dans un ruisseau gelé. Mais la vieille bonne femme est pleine de ressources et contre toute attente, se relève et continue sa marche (premier critique de la soirée!). Fiévreuse, elle s’écroule devant la porte d’une cabane en bois. Cette ruine est la demeure temporaire d’une jeune fille étrange qui parle toute seule et qui fabrique mille objets en ferraille. Cette dernière, nommée Bianca, soigne Grasse pendant trois jours et lui coupe de bras gauche pour stopper la gangrène.

Une fois Grasse en état, elles se mettent en route vers fort Lawry. Les soldats ont visiblement subi une attaque (personne ne semble remarquer l’absence de cette pauvre Theresa !) et sont en train de juger l’un des leurs. Whitton passe en cour martiale devant un jury improvisé ! Rivers a visiblement dénoncé les actions de son supérieur et les témoignages des rescapés du train on fait le reste.

Blake, enfin arrivé, s’écroule d’épuisement. Une fois sur pieds, il ajoute son témoignage à celui de Grasse : Meurtre des commerçants de la « flotille de l’est » dans le but de remonter les soldats contre les indiens, l’exécution de six moines pour l’exemple et la tentative d’assassinat des PJs pour les faire taire. Son compte est bon.

Il est condamné à être conduit à la prison d’Abilene pour y être fusillé.

Un convoi pénitentiaire arrive au camp dans lequel se trouve Ted, un des fils disparus de Grasse. Il s’est fait capturé alors qu’il venait récupérer un sac de pépites qu’il avait caché dans un village en ruine (sac trouvé et récupéré par sa propre mère d’ailleurs). Le bougre faisait partie de la bande à Waimgro. Les chefs d’accusation contre lui sont accablants !

Et c’est le peloton qui l’attend lui aussi.

En partant, Whitton arrache son uniforme est exhibe son torse scarifié. Les tortures des indiens ont laissé des cicatrices identiques aux symboles étranges que les aventuriers ont trouvés dans tous endroits maudits où bras-noirs est passé. Whitton est leur carte pour retrouver l’indien et ce fou furieux va être passé par les armes!

Arrive alors au camp Rico, un autre des fils de Grasse, joueur d’harmonica à l’accent hispanique, qui semble peu ému par la capture de son frère qu’il connait à peine. Il est néanmoins ravi de retrouver sa mère qu’il n’avait pas vue depuis ses 10 ans, âge auquel Grasse l’avait donné à un oncle pour l’aider aux travaux des champs.

Blake et Grasse Winchester négocient auprès du capitaine Gifford, responsable du camp, des autorisations pour parler aux deux prisonniers quand ils se présenteront aux portes de la prison.

Pendant ce temps Bianca, picole et joue aux cartes avec des soldats, utilisant la chance du débutant pour gagner quelques dollars… Et réjouir les soldats de sa naïveté et de son innocence. Elle apprend quand même que Whitton est devenu fou et parle sans cesse d’un rituel qui aurait eu lieu 13 ans plutôt. Il raconte que le sol s’est ouvert et que des indiens ont plongé dans le trou ainsi formé pour en ressortir beaucoup moins nombreux trois jours plus tard avec les avant-bras complètement noirs…

Elle apprend aussi qu’on peut voler ses sous-vêtements à une personne sans que celle-ci en ait conscience mais c’est une autre histoire…

Le lendemain, Grasse, Rico, Bianca et Blake partent pour Abilene. Ayant menacé et giflé un soldat, Grasse a obtenu un cheval à bon prix. Désormais l’argent devient un problème pour le groupe. Enfin… L’absence d’argent plus exactement.

Une fois aux portes de la ville, les aventuriers découvrent avec plaisir les joies de la civilisation. Mc Coy, le maire, a organisé la cité autour de la voie ferrée. Au nord les beaux quartiers, au sud, les usines, tanneries et autres enclos à bestiaux. Les armes sont interdites en ville, ordre du shérif « wild » Bill Hickok. On le croyait mort à Deadwood il y a trois ans, mais visiblement il va mieux.

Voilà les aventuriers désarmés en ville et de nuit. Ils découvrent une population cosmopolite et des cow-boys désœuvrés en attente de travailler. Le printemps arrive et avec lui, les promesses d’embauche par les riches propriétaires texans en quête d’escorte pour leurs troupeaux.

Ils se rendent au nord de la ville à la recherche d’un hôtel élégant pour se remettre. Blessés, en guenilles et sans un sou, les clients les regardent arriver d’un drôle d’air. Blake, épuisé par sa longue marche paie sa chambre avec ses derniers dollars et va se coucher.

En bas, Grasse mise son dernier dollar sur un concours de bras de fer et espère ainsi payer sa chambre. Elle affronte un gros gaillard ravi de se faire quelques dollars facilement. Mais le bougre ne pensait pas avoir affaire à une telle opposition ! Le duel s’étend pendant de longues minutes et tout le saloon se met à parier ! Un petit bonhomme avec un chapeau melon prend les paris et des sommes incroyables sont échangées ! Finalement, Grasse écrase le gros bonhomme, plus gras que musclé, et empoche son argent ! Bianca qui avait parié gros sur la vieille femme gagne près de 100$. De quoi payer les chambres pour la nuit.

L’ambiance, chaleureuse et bonne enfant, s’éteint totalement quand entre dans le bar le gang Mendez mené par Harchibald Mendez en personne, chasseur de primes sans pitié, nommé « mort ou mort » dans le métier. Ce traqueur ramène toujours ses prisonniers morts, même si la prime est moindre que vivant. Et, dernier détail, c’est un cadavre ambulant, une pourriture de déterré dont même l’enfer n’a pas voulu.

Bianca, appartenant au gang Mendez avant le décès de ce dernier, choisit de se cacher en enfonçant son énorme chapeau sur la tête et en plongeant sous une table, tout ça pour éviter de s’expliquer avec le monstre au sujet d’un ancien contentieux…

Mendez a les yeux complètement blancs, il n’a plus ni lèvre ni joue et exhibe en permanence ses chicots pourris plantés dans des gencives de viande rance. Pour certains il a été défiguré dans un marécage, embrassé par un crocodile. Pour d’autres, c’est la tombe elle-même qui l’a vomi, refusant d’être souillée de son immonde présence.

Les aventuriers se demandent comment Hickok peut tolérer une telle créature en ville, surtout avec une bande de malfrats armés, mais ils n’ont pas le temps se poser plus de questions. Mendez sort de sa poche une affiche : Les aventuriers ont une prime sur leur tête ! 300$ chacun ! Heureusement, l’affiche est ancienne. Le père Jonas y figure alors qu’il est mort il y a quatre jours. Betty également alors que les sauvages l’ont emportée. Grasse a encore ses deux bras sur le dessin et monsieur Blake est un grand nègre bien habillé dessiné à côté d’un indien aux bras noirs et d’un pisteur qui ne peut être que Ugo.

Mendez n’aurait pu reconnaître que Grasse mais celle-ci, manchote, épuisée et vêtue de torchons ne ressemble plus du tout la dame de l’affiche. Mendez quitte alors les lieux en promettant de l’argent à qui les lui donnerait et les pires sévices à qui les lui cacherait.

Le lendemain, Blake et Bianca partent dans les quartiers sud de la ville, vers chinatown, en quête de travail pour Blake. Ce dernier propose à qui veut l’entendre qu’il a des compétences de tireur mais personne n’a besoin de ses services.

On lui propose de couper du bois pour 25c la journée, de récurer des chaudières pour le même tarif, la meilleure offre atteint les 1$ pour faire le gros bras devant une fumerie d’opium ! Il est dur de gagner sa vie quand on est honnête.

Il tombe malheureusement sur une bande de petites frappes qui connaissaient le vrai Nathan Blake. Notre ami Blake s’appelle en fait Simon Bienvenue Hooks et c’est un esclave en fuite qui a volé les papiers d’un certain Nathan Blake, chasseur de primes de son état, après l’avoir dessoudé. Malheureusement, le vrai Blake était blanc et la supercherie ne tient pas longtemps face à d’anciens amis du bonhomme.

Blake (le faux, celui qui est noir) se fait donc passer à tabac, seul contre quatre et sans son précieux colt, le voilà en mauvaise posture. Quelle idée de sortir sans son outil de travail ! Heureusement, Bianca veille au grain et allume une télécommande infernale qui fait tournoyer dans les airs son énorme clé à molette. L’outil vient fracasser le crâne d’un des assaillants et une paire de coups de feu finit de mettre les autres en déroute.

C’est une chinoise minuscule qui vient de tirer. Elle gronde Blake comme un enfant et l’emmène à l’abri dans une échoppe minable du quartier. Blake la connait. Il y a bien longtemps, quand Blake s’appelait Simon, il était esclave et travaillait pour une grosse compagnie du rail. Une entreprise concurrente envoya cette chinoise et quelques hommes sur le chantier pour massacrer tous les esclaves. Plus de main d’œuvre, plus de travail.

Imparable sur le plan logique.

Tout le monde fut tué sauf Simon que la jeune femme choisit d’épargner pour une mystérieuse raison.

Elle lui donne un colt, lui apprend que son ancien maître et en ville et s’en va. Peu curieux, Blake ne pose aucune question à cette drôle d’asiatique qui vient de lui sauver la vie une seconde fois.

Faisant son métier, il prend quand même au passage un avis de recherche concernant les jumeaux Hooks (homonymie fortuite). Les 100$ promis seraient une aubaine en ces temps de disette.

Pendant ce temps, Grasse Winchester est allée acheter des bonbons à son fils Rico. Ce dernier, tout en tétant son sucre d’orge, trouve l’homme qui distribue les affiches de mise à prix sur lesquelles figurent sa mère et ses compagnons. L’homme refuse de donner des détails sur l’affaire. Impossible de savoir qui est l’auteur de la mise à prix ni quels sont les faits reprochés. Peu curieux lui aussi (décidément !) il laisse le bonhomme tranquille et va retrouver sa mère.

Les aventuriers se regroupent et se mettent en route vers la prison. L’ancienne mission, située à trois km au sud de la ville le long de la piste Chishholm, est une véritable forteresse.

Rénovée par la ville d’Abilene et gérée par l’armée confédérée, cette prison ultra moderne est conjointement gérée par un directeur civil et un colonel de l’armée sudiste. L’édifice contient une garnison à plein temps, des stocks de vivres et de munitions et produit même de l’électricité grâce à un générateur !

Avec les autorisations du capitaine Gifford, il est facile d’obtenir cinq minutes de discussion avec Ted et Whitton. Certains prisonniers ont la possibilité de travailler, rachetant ainsi quelques jours de liberté. On y répare la piste alentour ou on y fabrique des charpentes et des traverses en bois pour les rails.

Ted, condamné à mort, n’est pas de ses travailleurs qui font vivre la prison contre quelques jours de remise de peine.

Ted parle surtout avec sa mère à travers le petit espace qui sépare deux éléments de la palissade. Il clame son innocence mais l’entretien et écourté quand les aventuriers parlent de plan d’évasion et tentent de lui passer un rasoir avec des bonbons sous les yeux du gardien et du colonel. Avant d’être remis dans sa cellule, Ted parle d’un certain Lopez à sa mère…

Pour Whitton c’est différent. En tant que prisonnier militaire, il est confiné à l’écart des autres et le groupe le rencontre dans une pièce vide pour lui parler à travers une minuscule meurtrière grillagée.

Whitton n’est pas surpris de les voir. Il est leur seul moyen de retrouver l’indien aux bras noirs et s’attend donc à être libéré. Il sera exécuter dans deux jours avec Ted, c’est le temps qu’il reste à nos héros pour les sortir de là tous les deux.

De retour en ville, les aventuriers vont chercher ce Lopez. C’est un bandit à la petite semaine connu en ville pour avoir ses habitudes au saloon numéro 19 de l’avenue Jefferson, chez Jerry O’TOOLS. Lopez leur propose alors le marcher suivant: Un ami a lui est enterré dans le vaste cimetière qui entoure l’église du père Reynolds. Il a été inhumé avec une clé que Lopez aimerait bien récupérer mais il a peur de Dieu et du père Reynolds (et de ce qu’ils peuvent faire ensemble) et n’ose pas s’approcher de l’église. Il demande donc à l’équipe de récupérer cette clé enfouie dans la tombe de Bill Carlson pour lui (oui c’est un hommage) en échange de ses services…

L’église se trouve un peu en dehors de la ville aux pieds des collines. Elle est effectivement entourée d’un immense cimetière.

Bianca ayant appris que le père Reynolds est un passionné d’horlogerie, d’automates en tout genre et de bourbon, elle se porte volontaire pour aller distraire le prêtre. Après tout, elle a les mêmes passions que lui.

Elle n’a que peu d’arguments à présenter avant d’être admise dans l’appartement du révérend, situé sous les combles de l’église, et l’aide à finir son invention en cours tout en s’abreuvant de whisky. N’arrivant pas à vider discrètement son verre pas la fenêtre, Bianca est rapidement saoule. Le vieux pasteur aussi. Et c’est en chantant qu’ils construisent pendant deux heures un automate orchestre à six bras Capable de jouer Dixie avec un accordéon tout en remplissant deux verres de whisky, le tout en boucle.

Pendant ce temps, dans le cimetière, Rico, Blake et Grasse cherchent la tombe de Carlson. Devant l’ampleur de la tâche, ils finissent par demander de l’aide à Bill, le gardien du cimetière. Il les mène alors à la tombe de Carlson qui se trouve être la voisine de celle de Jammy Hooks ! Damned, le bougre a été tué la veille et c’est la moitié de la prime qui échappe à Blake… Cependant son frère ne doit pas être bien loi. Après tout, on vient d’enterrer son jumeau…

Joe Griff, le fossoyeur, arrive avec son corbillard qui contient un prêtre coupé en deux, tué ce matin même par Mendez d’un coup de chevrotine à bout portant. Toujours pas curieux, le groupe ne pose aucune question et prend pelles et pioches pour creuser un trou. Malins, ils prétendent vouloir aider Bill à enterrer le défunt coupé en deux juste à côté de la tombe de Carlson.

Griff et Bill commencent alors à boire un coup puis à se battre. L’un état pro-unioniste et l’autre un fervent sudiste. La diversion est trop belle et Rico et Grasse commencent à creuser sur le côté pour toucher du bout de la pelle la boîte en bois qui contient la clé et le corps de Carlson.

En quelques secondes, la grosse clé en or est à eux. Au-dessus de leur tête, Dixie tourne en boucle depuis une heure, massacrée par les voix criardes de deux personnes saoules. Trop facile.

Malheureusement, un élément tout à fait pénible intervient. La moitié supérieure du cadavre se hisse hors de la charrette et arrache la gorge de Bill. Le morceau de cadavre ambulant tombe alors à terre et attaque Rico, Blake et Grasse qui le massacrent à grands coups de pelle, pioche et de bêche.

Soulagés, les trois robustes travailleurs se retournent pour constater que, tout autour d’eux, des centaines de mains sont en train de sortir des tombes pour tenter d’en extraire leurs putrides propriétaires.

N’écoutant que son courage, Rico décide de courir vers la barrière avec la clé autour du cou pour la franchir et quitter les lieux… Mauvaise idée, il est très rapidement encerclé de cadavres affamés. Se battant plus qu’il ne courre, il atteint miraculeusement la grille qu’il franchit tel un athlète et galope se cacher dans les collines environnantes en hurlant.

Du haut de sa fenêtre, le père Reynolds constate le drame et hurle jurons et insultes à un Rico fuyant à l’horizon. Armant son scattergun, il descend avec Bianca pour trouver dans son église Blake et Grasse, paralysés de terreur.

Déjà, les morts attaquent la porte et grimpent le long des murs pour passer par les vitraux.

La femme de ménage hispanique coince la porte avec son balai et entreprend de renforcer son bricolage avec des bancs. De ses bras potelés, elle tente de contenir l’assaut des cadavres. Déjà les morts passent par les fenêtres. Heureusement, de sous l’hôtel, le père Reynolds sort une mitrailleuse gatling… Cassée…

Bianca se fait un devoir de la réparer pendant que ses compagnons contiennent l’avancée des cadavres et la couvrent… Elle n’a que peu de temps, bientôt, ils seront submergés…

Mais cette fois-ci, le groupe fonctionne ensemble ! Grasse abat les créatures qui voudraient croquer les tendres jarrets de Bianca pendant de la brave femme de ménage bloque la porte avec les moyens du bord. Blake et le père Reynolds font tomber les morts qui grimpent aux vitraux tout en se défendant du mieux qu’ils peuvent !

Où sont passés les « je tire dans mon coin » ? Que sont devenus les « je cours tout seul me cacher » ? Qui a vu un « démerde-toi je suis occupé » ? Envolés. Il semblerait que nos héros aient décidé de n’enterrer personne aujourd’hui.

Après des débuts difficiles, Bianca semble comprendre le langage de la machine qu’elle finit de réparer en un tour de main. Blake prend alors les commandes de la mitrailleuse et, pendant que la porte cède et que les morts dévorent la malheureuse hispanique, met en place la première bande de munitions.

Pour gagner quelques précieuses secondes, Bianca utilise son canon à générateur d’éther trinitrique de glycérol concentré. L’arme, un amas improbable de boulons, de câbles et de rouages, envoie au milieu des créatures titubantes une énorme boule de feu qui les disperse sur les parois de l’édifice, laissant sur le sol une trace noire et fumante parfaitement circulaire.

Le reste n’est que formalité. Face à une telle puissance de feu, les cadavres affamés sont mis en charpie. Grâce au travail de Bianca et au doigté de Blake, l’arme ne surchauffe pas outre mesure et n’est détruite qu’à la (re)mort du dernier monstre.

Hickok et ses adjoints arrivent alors sur place. Visiblement au courant de l’histoire de la clé, Hickok et Reynolds palabrent pendant que les adjoints et les aventuriers réquisitionnés pour l’occasion rebouchent les tombes désormais vides et brûlent les corps. Plus bas, la route est bloquée pour contenir les badauds qui auraient eu envie de venir jeter un coup d’œil. Heureusement, à 22h, ils sont peu nombreux à vouloir aller au cimetière.

Hickok demandent alors aux aventuriers de garder ça pour eux s’ils ne veulent pas être lynchés par la foule pour sorcellerie et blasphème. Curieuse cette odeur de charogne qui émane du shérif… Mais cela vient surement du tas de cadavres que les adjoints sont en train d’incinérer.

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