La nuit arrive.
Oubel et John se réveille dans un cimetière hors de la ville, mais vraiment hors de la ville. Il n’y a rien autour mis à part du sable. Pas très frais et encore groggy d’être mort, nos deux compères décident quand même de partir en direction des lumières de la ville.
De notre côté, Suzie, l’indien et moi décidons qu’il est temps de se reposer. On se prend donc de belles suites dans un hôtel du centre-ville afin d’y passer une nuit tranquille. Elle n’en dit rien mais je remarque à sa façon de faire des écarts, de ne pas s’asseoir sur certaines chaises et de parler seul que Suzie doit voir encore plus de fantômes qu’avant… Elle est soit folle soit damnée, ou bien les deux à la fois.
La journée arrive et aucun signe de Oubel ou John. Je me concentre et essaye de connaitre leur position, je ne sais pas pourquoi ou comment mais j’arrive de temps en temps à connaitre la direction de ses deux morts sur pattes et s’ils sont loin ou non. Cette fois-ci j’y arrive et j’estime qu’il leur reste encore une journée avant d’arriver.
John et Oubel, sur leur route continue de marcher. Mais la vue de New York grossissant les motive.
Pour ma part, je décide de prendre du repos une journée. Je l’ai mérité ! Coyote et Suzie vaquent à leurs occupations de leur côté le restant de la journée aussi.
Voilà enfin la nuit et nous pouvons enfin être réunis. Après quelques minutes de discussion, sauf pour Oubel qui décide d’aller prendre un bain afin de se nettoyer de ses deux jours passés dans le désert, John et l’indien décide d’aller vérifier une adresse obtenue quelques jours plus tôt. Il s’agit de trouver des pistes sur un emplacement probable de Thomas Mayer. Je reste à l’hôtel encore un peu, mais après avoir subi des regards salaces de Oubel qui mijote dans son bain, je décide d’aller voir comment s’en sorte nos deux compagnons dans leur recherche. Suzie décide de rester à l’hôtel, elle ne se sent pas bien.
Je retrouve très vite John et son compagnon métèque. Plus grâce à leur non discrétion qu’autre chose. Ils sont entrés dans un bâtiment qui ressemble à une bibliothèque. Je fais le tour, aperçoit une fenêtre en hauteur et j’y grimpe. Je tombe nez à nez à la fenêtre avec John qui m’explique qu’ils ont trouvé des infos mais qu’il leur faut un peu plus de temps afin d’être sûr de ne rien rater. Je redescends et décide donc de jouer la femme éplorée qui vient de se faire agresser et cela marche à merveille. Le gardien de nuit et la police (oui, la police était là aussi… ils ne sont vraiment pas discrets !) me suivent et je les éloigne rapidement du bâtiment.
Après quelques centaines de mètres, je largue mes « protecteurs » discrètement et retourne à l’hôtel. John et coyote machin y sont et parle de leur découverte. Ils ont découvert que le frère de Thomas Mayer serait sur un bateau qui remonte le Mississipi actuellement. Et comme un coup de chance, Everett a sur lui un prospectus ramassé au hasard dans la maison mentionnant le bateau.
C’est décidé on part à l’aventure ! Enfin !
On se décide, après de longue délibération à prendre une diligence plutôt que le train… d’abord pour le prix mais surtout parce que Coyote n‘a pas le droit d’utiliser des machines… Un truc stupide avec ses ancêtres. Un truc de sauvage quoi.
En chemin on s’arrête dans un petit village pour y passer la nuit. Rien à signaler si ce n’est que, tandis que je m’apprêtais à manger un poivrot dans une ruelle sombre (quoi ? Faut bien se nourrir !), je découvre que des fanatiques religieux nous poursuivent… Il a un billet de la gare de Last Chance Valley… Mon ancienne ville détruite. On se repose et on repart le lendemain.
Malheureusement, sur la route, les dits fanatiques nous tombent dessus et on perd la diligence dans un ravin. On finit par se débarrasser des attaquants grâce au talent de Oubel, Coyote et John aux armes à feu et on finit par interroger/manger un des occupants de la diligence qui a eu le malheur de voyager avec nous.
Apparemment, ce mec, une fois mort, se retrouve obliger de suivre Suzie… Je ne sais pas qui plaindre le plus !
Et c’est après plusieurs heures de voyage à pied que l’on arrive enfin à Keithsburg, un village situé sur les bords du Mississipi où l’on apprend que le bateau que l’on recherche est un transport privé qui ne s’arrête pas du tout ici. Et en plus, il vient juste de passer. On loue donc une carriole pour longer la rive tout en traversant des villages de pêcheurs tous plus pourris (les villages hein !) les uns que les autres.
On finit quand même par doubler le bateau et on décide donc de s’arrêter dans le prochain village afin de trouver une petite embarcation dans le but de grimper sur le bateau. Reste à décider si on fait cela officiellement ou non.
De son côté, Coyote nous évoque une de ses visions (ouais, il a des visions d’avenir le métèque) et il pense que le bateau de sa vision est celui-là ! Apparemment la couleur du bois serait la même. On s’en ficherait s’il n’était pas question d’explosifs dans sa vison…